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Photo du rédacteurLhys

[-18][Nouvelle érotique] T-Shirt & Culotte

Dernière mise à jour : 6 nov. 2020

Il y a presque un an, j'ai osé. Je me suis lancée et j'ai écris ce que j'appelle une nouvelle érotique. Je lis beaucoup de livres, "des livres de cul" comme certains amis disent. Et j'ai toujours eu une imagination débordante à ce sujet mais je ne l'ai jamais exprimé autre part que dans ma tête. Alors, si jamais j'ose poster cet article, je vous présente mon premier essai.


Firebisous,


Lhys


 

“Salut toi”.

C’est le premier message que j’ai reçu de lui ce matin. Un simple mot, qui a suffit à m’enflammer, en souvenir de notre joute verbale plutôt … intense et inédite de la veille. Pendant que j’essaye de me réveiller, nos échanges sont ponctués de provocation et je finis par me lever, en lui indiquant par la même occasion mon programme de la journée, à savoir nettoyer de fond en comble mon appartement, ainsi que mon intention d’enfiler un t-shirt trop grand. A sa remarque concernant ma tenue (combo tshirt-culotte donc), je n’ai pas pu me retenir et le provoquer, en indiquant innocemment que je n’avais jamais dit que j’enfilais une culotte. Très fière de mon audace et de ma répartie, je n’étais pas préparée à recevoir un innocent message l'impliquant lui, un mur et moi, sans ladite culotte. Autant dire qu'à partir de ce moment, cette image n’a plus quitté la partie perverse de mon cerveau (qui s’est allègrement développée ces derniers temps, allez savoir). Mais c’est donc les jambes à l’air et mon aspirateur en guise de cavalier de danse que j’ai passé ma journée.

La fin de l’après-midi approche et je suis poussiéreuse, en sueur mais très fière du résultat. C’est alors que la sonnette retentit. Mon sang ne fait qu’un tour avant que ma raison ne prenne le dessus pour me rappeler qu'il n’a pas mon adresse et qu’il a certainement déjà oublié notre échange de ce matin. Je crie donc “J’arrive !” et file enfiler un short ( quand même, soyons décent!) et me voilà, la main sur la poignée, les yeux plongés dans les siens. Je n’ai pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, ses mains prennent mon visage en coupe et ses lèvres fondent sur les miennes. Je lâche la porte et m’agrippe aux cheveux sur sa nuque. Il me pousse et ferme la porte du pied, sans jamais me lâcher. La partie de mon cerveau qui réfléchit trop voudrait parler et lui dire que je ne suis pas présentable, mais il m’est impossible de me détacher de sa bouche. Nous reculons jusqu’à atteindre une surface verticale et là, il m'attrape sous les fesses et me hisse plus haut. Je noue mes jambes autour de sa taille, mes bras autour de son cou, et penche la tête en arrière, lui laissant libre accès à ma gorge. Ses main pétrissent mes fesses, et il me pousse plus fermement contre ce qui semblerait être une porte. Sa bouche sème des morsures, des coups de langue et des baisers le long de ma gorge. Soudain, sa main remonte sur ma gorge, et il me regarde dans les yeux, me grognant alors “je pensais que tu ne portais pas de culotte”. Que répondre à cela. je n’ai pas le temps d’y réfléchir que sa bouche fond sur la mienne. Il pousse son bassin en avant, et c’est alors que je réalise l’érection qui pousse entre mes cuisses. Il s’en fiche que je ne sois pas propre, poussiéreuse, pas coiffée, avec des kilos en trop et que mes jambes ne sont pas épilées de prêt et cette constatation semble exploser dans mon cœur, semblant décupler mon envie de lui. Sa main glisse plus bas pour remonter mon t-shirt et atteindre mon sein, qu’il caresse lentement, en évitant allègrement le bouton qui pointe vers lui. J’essaye de ne pas être en reste et ma bouche se dirige vers sa gorge, que je lèche et mordille avidement. Son jean frotte contre ma petite culotte et je me mords les lèvres, pour éviter de laisser échapper mon gémissement. Mon geste ne lui a pas échappé et il reproduit son mouvement de bassin, fronçant les sourcils pour me signifier qu’il veut que je laisse échapper mes bruits. Refusant de lui donner satisfaction, je mords plus fermement ma pauvre lèvre et glisse une main dans l’ouverture de sa chemise, caressant alors le peu de peau apparente et j’entreprend de la déboutonner. Mécontent que je n’accède pas à sa requête, il sourit en coin et sa main glisse de mon sein à ma cuisse, pour frôler la zone actuellement la plus sensible de mon anatomie. Refusant toujours de laisser échapper le moindre bruit, je me concentre (enfin j’essaye) sur l’ouverture de sa chemise. Mais c’était sans compter sur son besoin d’obéissance et il approche donc ses doigts de ma petite culotte. La sentant trempée, il sourit de plus belle et s’attaque de nouveau à ma gorge, insistant sur la limite avec mon épaule, zone particulièrement sensible. Je tremble alors de tout mon corps, plante mes ongles dans la partie ouverte de sa chemise et mes dents dans son épaule. Non content d’avoir trouvé un point sensible, sa langue ne quitte plus mon cou, pendant que ses doigts frottent doucement mon sexe par dessus ma culotte. Je détache alors ma bouche de son épaule et cherche sa bouche. Celle-ci recouvre la mienne et suçote doucement ma lèvre inférieure, mutilée par mes dents quelques temps plus tôt. Mes mains passent sur son torse et remontent rapidement vers ses épaules, pour faire tomber sa chemise, aussitôt coincées sur ses coudes. Il lâche alors mon sexe pour laisser tomber un côté de sa chemise, raccroche sa main à ma fesse et réitère l’opération de l’autre côté, sa chemise tombant sans bruit au sol. Une main sur ma fesse, l’autre repart vers ma zone de tension, écartant ma culotte pour poser ses doigts directement sur ma chair. J’essaye donc d’atteindre sa ceinture, avide de sentir sa peau contre la mienne. J’arrive à déboucler sa ceinture, défaire son bouton quand il décide d’introduire un doigt en moi. Je lève alors la tête, m'accrochant à ses biceps tendus par l’effort de me maintenir sur la porte et laisse échapper un cri silencieux. Voilà bien trop longtemps que rien ni personne ne m’a touché à cet endroit là. Il en profite pour prendre d’assaut la zone dans ma gorge, et enfonce un second doigt. Tout mes muscles sont alors contractés et j’entend mon amant grogné, le front posé contre ma poitrine “Putain, qu’est ce que tu es serrée”. J’essaye de détendre mes muscles, prend son visage entre mes mains et l’embrasse, essayant de lui transmettre le plaisir que je ressens. Puis je descend les mains et sort enfin sa verge de son pantalon, que je pousse du mieux que je peux. Il retire alors ses doigts et plonge la main dans sa poche pour en ressortir un préservatif. Je lui prend des mains et pendant qu’il reprend ses caresses, j’essaye de déchirer l’emballage. J’attrape alors son érection et commence à le caresser. Sa peau est tellement douce, et un goutte perle sur son gland. Je passe mon pouce dessus, et souris de l’entendre retenir sa respiration. Trop pressée de le sentir en moi, je pose le préservatif sur le bout de son sexe et le déroule. Le gardant en main, je le dirige vers mon entrée, il retire ses doigts et commence à pousser. Non d’un chien, j’avais oublié à quel point la sensation d’un sexe qui s’introduit dans le mien était la meilleure chose au monde. Je crois les bras sur sa nuque et le rapproche de moi. Ses doigts sont enfoncés dans la chair rebondie de mes fesses, son front reposant sur mon épaule. Une fois enfoncée jusqu’à la garde, il arrête de bouger. La bouche proche de son oreille, je souffle “Non non non ne t’arrête pas”. Un rire rauque remonte dans sa gorge et il prend mon oreille dans ses dents tout en commençant à bouger. Sa bouche vient rapidement chercher la mienne et il me maintient contre la porte, une main sous la fesse, une autre sur mon sein. Quant à moi, une de mes mains se perd dans ses cheveux tandis que de l’autre, je griffe son dos. La tension monte en moi, je sers les muscles de mon vagin et l’entend retenir son souffle. Sa main passe alors de mon sein à mon clitoris qu’il masse de son pouce. Je laisse alors exploser toute la tension accumulée, m’accrochant à lui, plantant encore une fois mes dents dans son épaule. Je le sens alors accélérer la cadence et dans un grognement, son sexe se met à pulser à l’intérieur de moi. Je souris doucement, car c’est une des sensations que je préfère au monde. Ses mouvements de hanches ralentissent progressivement et j’embrasse et lèche doucement son épaule, tandis que nous essayons tous les deux de reprendre notre souffle. Je le sens alors reculer ses hanches pour sortir de moi. Je m’agrippe de toutes mes forces à lui et essaye de retenir son sexe à l’intérieur de moi. Il rit doucement mais continue à bouger pour finalement sortir de moi. Je déplie alors les jambes pour les poser par terre. Il m’écrase contre la porte, la tête contre son torse, soufflant sur le haut de ma tête. J’embrasse son pectoral et glisse en souriant :

“Salut toi”.

 

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