— Bon week-end Hélira !
Je fais un signe à mes collègues qui passent la porte et me reconcentre sur mon écran. Quelques minutes plus tard, je sens une main sur mon épaule et je lève les miennes pour retirer mon casque et lever les yeux vers Romane, ma chef :
— Tu devrais y aller toi aussi. L’équipe a bien travaillé cette semaine et on a bien mérité de partir un peu plus tôt.
Je me tourne à nouveau vers mon écran en répond :
— J’ai presque terminé ce tableur, je partirai juste après.
Mais ma supérieure insiste :
— Non Hélira, tes chiffres ne bougeront pas en 2 jours ! Allez oust, du balai, que je puisse fermer les locaux derrière toi, reprend-elle en faisant mine de me chasser en secouant ses bras.
— Ok ok ! Je range mes affaires et je te donne un coup de main pour ranger.
J’éteins alors mon ordinateur, ferme mon cahier de note, range mon casque dans mon sac et me lève pour aider ma supérieure. A peine 30 minutes plus tard, je suis sur le trottoir, mon bonnet en laine vissé sur la tête, le nez au chaud dans mon écharpe. Je regarde ma montre : 16h30. Il est encore tôt alors direction le centre commercial pour faire quelques courses. Je profite du chemin jusqu’à la rame de métro pour appeler Raphaël. C’est lui qui cuisine ce soir et je ne sais pas ce qu’il a en tête. Après quelques minutes de conversation, je raccroche, le sourire aux lèvres comme toujours après avoir entendu sa voix et une liste de course notée sur le dos de ma main.
Quelques heures plus tard, la musique résonne dans l’appartement, agrémentée des bruits de casseroles et autres ustensiles de cuisine. Au menu ce soir, lasagnes ! Elles sont déjà au chaud dans le four et comme c’est Monsieur qui s’est chargé de la préparation, je m’occupe du rangement. Je me dandine en rythme en frottant la poêle dans l’évier, je sens 2 mains venir m'enserrer la taille et un menton se poser sur mon épaule. Le bassin de mon compagnon se met à bouger en rythme avec le mien alors qu’il m’embrasse chastement le cou. Je termine rapidement ma besogne avant de me retourner pour croiser mes mains derrière sa nuque, secouant les fesses au gré du tempo. Quand la musique change pour se transformer en quelque chose de plus doux, Raphaël attrape mes mains dans les siennes et me fait tourner sur moi même, avant de me ramener dans ses bras. On reste alors dans cette position, en se balançant de gauche à droite, ma tête posée sur son épaule et la sienne sur le dessus de ma tête. A la fin du morceau, je lève la tête pour quémander un bisou, qu’il me donne sans rechigner. Le son change une nouvelle fois et je m’éloigne en lui demandant :
— A quelle heure on rejoint tout le monde en ligne ?
— Vers 20h30 il me semble. Tu joues avec nous ce soir ?, répond-t-il en vérifiant la cuisson du plat dans le four.
Alors qu’il relève la tête vers moi, ses lunettes sont pleines de buée et je pouffe avant de venir lui retirer du nez avant d’y déposer un bisou. Il se redresse, récupère ses lunettes que j’ai nettoyées avec mon pull avant de se diriger vers les placards pour commencer à sortir de quoi mettre la table. Je réponds alors à sa question en me dirigeant vers la table basse pour faire de la place :
— Oui, une heure ou deux peut-être ! Mais j’ai un bouquin en cours que j’aimerai bien terminer.
Il s’approche les mains chargées de 2 assiettes dans lesquelles s’empilent les verres et les couverts pour les déposer sur la table et prendre place à côté de moi dans le canapé. Alors que je commence à pianoter sur la télécommande pour nous trouver un truc à regarder, il passe son bras sur le dossier derrière moi, embrasse ma joue et approche sa tête de mon oreille :
— C’est un de tes livres de cul ?
Son souffle me chatouille et je secoue la tête pour faire passer un frisson. En sélectionnant un épisode d’animé sur Netflix, je me tourne vers lui en tirant la langue :
— Absolument !
En réponse, il m'embrasse la tempe en rigolant avant d’aller chercher les lasagnes dans le four qui vient de “Ding !”. Alors qu’il sort le plat, je lui demande s'il se souvient du dernier épisode et c’est en discutant de nos souvenirs respectifs qu’il nous sert une part à chacun. Je lance la vidéo et on peut commencer notre dîner. Entre coups de fourchettes et remarques sur ce qu’il se passe à l’écran, l’heure passe vite et il est bientôt temps pour nous de ranger la table et de remplacer les couverts par nos manettes. Pendant que Raphaël file à la douche, je range la table. Rapidement, il sort de la salle de bain, habillé d’un jogging et d’un sweat et commence à mettre en place notre setup avec la console pendant que c’est à mon tour d’aller me laver. Une dizaine de minutes plus tard, je suis propre et porte pour seul vêtement un des t-shirts de mon amoureux, qui compte tenu de sa grande taille m’arrive à mi-cuisse. En prenant place à côté de lui dans le canapé, je rassemble mes cheveux sur mon épaule et attrape la couverture posée sur la méridienne. Je me place en tailleur et recouvre mes jambes nues de tissu douillet. Ma manette est prête, mes écouteurs branchés et j’entends déjà mon chéri discuter avec nos acolytes. Je m’empresse de mettre mes oreillettes et de rejoindre la partie.
Les heures passent et après une troisième mort bête sur le jeu, je sens qu’il est temps pour moi d’arrêter avant de devenir désagréable. J’en fait part à mon voisin de canapé et après m’être fait gentiment charrier par l’équipe, je commence à me lever pour ranger ma manette quand Raphaël pose sa main sur ma cuisse pour me faire rasseoir. Il enlève son casque, attrape mon visage entre ses mains et m’embrasse. Sans un mot, il recule sa tête et reprend sa manette. Un doux sourire aux lèvres, je me lève. Alors que je commence à aller vers notre chambre, il ne me quitte pas des yeux. Arrivée sur le pas de la porte, il me hèle :
— Lira ?
Je mets une main sur le montant de porte et tourne la tête vers lui :
— Oui bel ange?
— Tu vas te coucher ?
— Non, je vais lire un peu
— Tu viens lire là ?, demande-t-il en tapotant la place que je viens de quitter.
Je lui souris et répond en entrant dans la pièce.
— Oui, si tu veux !
— Je veux !
Je souris à sa réplique en prenant mon livre et mon oreiller. En revenant sur mes pas, je l'entends discuter avec nos amis. Je jette négligemment mes affaires sur le canapé avant d’aller dans la cuisine me chercher de l’eau. Alors que je fais couler l’eau, mon geek m’interpelle pour que je lui en apporte un aussi. Je me munis d’un second verre, le remplit et vais poser le tout sur la table. Concentré sur l’écran, il me remercie d’une caresse sur le bras. Je souris en prenant place à côté de lui en regardant l’écran. Je recule mes fesses pour les mettre dans le coin du canapé et alors que je m’apprête à étendre les jambes sur la méridienne, le bras de mon amoureux jaillit pour m’attraper les chevilles et les diriger de son côté. Il replace nonchalamment les doigts sur sa manette en se faisant copieusement disputer par ses potes pour avoir loupé une action. Il lève les yeux au ciel et se reconcentre. Je place mon oreiller dans mon dos, replace la couverture sur mes jambes et attrape mon livre. Je m’adosse confortablement dans l’angle maintenant moelleux, coince mes doigts de pieds sous la cuisse de mon compagnon et me plonge dans mon roman.
Après ce qui me semble être une heure plus tard, je sens qu’on me caresse la cheville. Je lève alors la tête, mes yeux tombant dans ceux de Raphaël qui me regarde d'un air moqueur, le casque autour du cou.
— Tu étais encore partie dans ton monde Hélie chérie.
Il se lève et vient se poster près de moi. Pour ne pas le quitter du regard, je laisse tomber ma tête en arrière et il en profite pour m’embrasser avant d’aller dans la cuisine en continuant à parler :
— Je te demandais si tu voulais un truc à boire.
— Je veux bien de l’eau s’il te plait. Tu me disais autre chose ?
— Oui, que les derniers joueurs étaient partis.
— Tu veux aller te coucher ?
— Non, je pensais avancer un autre jeu solo, si tu restes là toi aussi, dit-il en revenant dans le salon, et vu ta tête tu ne vas pas aller dormir avant d’avoir fini !, termine-t-il avec un clin d'œil.
Il se rassoit et alors qu’il s’apprête à mettre son casque, je pose la main sur son avant bras :
— Tu n’es pas obligé de remettre ton casque, de toute façon je vais replonger et rien entendre.
Il débranche alors l'accessoire de la manette avant de le poser sur la table et s’adosse au canapé. Concentré sur l’écran, il passe une nouvelle fois son bras sous mes chevilles pour détendre mes jambes que j’avais replié pour poser mon livre sur mes cuisses. De ce fait, mes doigts de pieds se retrouvent à nouveau bloqués sous ses jambes. On se replonge alors chacun dans notre activité.
A peine quelques minutes plus tard, il commence à faire chaud ici ! Je lève les yeux de mon livre et remarque que mon cher et tendre est attentif à une cinématique, sa main droite posée sur la manette, elle-même reposant sur sa cuisse. L’autre main est sous la couverture, coincée entre mes chevilles. Je bouge doucement mon genou pour venir le frôler de mon mollet puis découvre un de mes membres pour rafraîchir un peu mes ardeurs. Je coince le plaid entre mes cuisses et reprends ma lecture. Sentant des chatouilles à l’arrière de mon mollet, je relève la tête. Raphaël me regarde, une moue moqueuse sur le visage :
— Alors ma Lira, il se passe des choses intéressantes dans ton bouquin ?
— Ça ne devrait pas tarder, ils se chauffent depuis 3 chapitres mais à chaque fois ils sont interrompus !, je réponds en fronçant exagérément les sourcils.
Il se moque doucement de moi en mettant ses doigts autour de ma cheville et dit :
— Préviens moi quand ils passent aux choses sérieuses alors.
— Mais il se passe rien dans ton jeu ? Je ne t’ai pas vu utiliser la manette depuis que tu t’es rassis.
— C’est parce que tu es dans ton monde mon trésor. Mais c’est surtout parce que j’ai mis Youtube que je n'ai pas besoin de la manette, se moque t il.
Je regarde alors l’écran et effectivement, c’est une vidéo qui tourne et pas du tout un jeu. Je lui donne une petite tape du pied avant de reprendre ma lecture. Une dizaine de minutes et quelques pages plus tard, je le sens gigoter et du coin de l'œil, je le vois éteindre la télé et se tourner vers moi, les 2 mains sur mes mollets. Je lève la tête et croise ses yeux.
— Ils couchent ensemble là je parie ?
J’avale ma salive avant de répondre :
— A peine, comment tu le sais ?
— Tes doigts de pieds gigotent sous ma jambe, tu es toute rouge et ton souffle s’est accéléré.
Je ne pensais pas être si peu discrète et rougit de plus belle. Il rit de ma gêne avant de m’embrasser le genou.
— Alors, raconte moi ! Tu devais me prévenir quand ça commençait à chauffer !
— T’es sérieux ? Tu veux que je te lise à voix haute un de mes livres de cul ?
— Un peu que je suis sérieux !, répond-t-il en m’embrassant l’autre jambe.
Il pose alors son coude sur le dossier du canapé et il me regarde, attendant que je commence à lui faire la lecture, en effleurant mon genou de sa main libre. Je me racle la gorge et, sans le quitter des yeux, retourne quelques pages en arrière.
— Tu veux un résumé ?
— Non, arrête de te défiler et lis.
Je lui fais mon faux air renfrognée, prends une inspiration et commence. Les premières lignes du chapitre sont simples, c’est la mise en place de la scène. Le couple est dans un jacuzzi, mademoiselle perchée sur monsieur. Ils s’embrassent et la température du bassin monte. Et ce n’est pas la seule chose qui grimpe. Les doigts de mon compagnon glissent doucement le long de mes membres, de mes chevilles à mes genoux. Je risque un coup d'œil vers lui. Il s’immobilise et proteste :
— Continue. J’aime le son de ta voix quand tu lis. Elle devient plus rauque maintenant que les choses sérieuses ont commencé.
Mal à l’aise mais fébrile, je reprends ma lecture. L’héroïne commence à se mouvoir sur son siège vivant, ce dernier faisant remonter ses mains sur les cuisses de sa partenaire en grognant. C’est alors que je sens des mains bien réelles suivre un chemin similaire, passant la barrière de la couverture qui tombe sur le côté. Mon amant en devenir écarte mes genoux, prends place entre eux et faufile ses doigts le long de mes cuisses, puis les glissent sous mon t-shirt pour se poser sur mes hanches. Je m’interromps pour tourner la page et le regarder. Je sens ses index caresser la peau tendre de mon aine et il lève les sourcils, baissant les yeux avant de trouver mon regard. Je lève un sourcil à mon tour, attendant qu’il m’explique son air surpris sans vraiment me retenir pour le taquiner :
— C’est parce que je porte encore un de tes t-shirts que tu fais cette tête ?
A cette mention, il baisse les yeux vers ma poitrine, remarquant sûrement le symbole qui orne le devant du vêtement mais aussi que notre altercation ne me laisse pas de marbre, mes tétons pointant doucement vers lui. Il relève le regard, malicieux :
— Non, c’est parce que tu es assise à côté de moi depuis des heures pour jouer avec nos potes puis lire un livre de cul, sans culotte !, dit-il enfin, en insistant sur le dernier mot et me faisant les gros yeux.
— Parce que tu portes un caleçon sous ton jogging peut-être ?, répliquai-je pour masquer ma gêne.
Un sourire aguicheur à se damner prend place sur son visage et sans rompre le contact avec mon corps, il secoue les épaules pour que j’écarte plus les cuisses avant de m’ordonner de continuer à lire. Ce que je fais, frissonnant quand la pulpe de ses doigts vient chatouiller mes côtes. Les lignes s'enchaînent au cours desquelles les 2 protagonistes s’embrassent de façon appuyée, se frottant l’un contre l’autre. Alors que la bouche du héros se déplace pour aller butiner le cou de sa partenaire, le mien passe la tête entre mes bras, m’obligeant à les écarter pour le laisser suivre l’exemple de son homologue fictif. Sans arrêter ma lecture, les yeux rivés sur les pages, je garde mon livre en hauteur, les bras écartés pour lui laisser le temps de trouver une façon de se poser. Alors que les ardeurs du roman se calment un peu, Raphaël pose finalement sa tête sur ma poitrine, les mains toujours perdues sur mes côtes. Je mets une des miennes sur sa tête pour lui faire des papouilles dans les cheveux et pose mon avant-bras sur son dos, pour soutenir ma prise sur le livre. Le couple fictif se lève, elle lovée contre lui et soutenue par des mains masculines sous ses fesses. Sans s’arrêter de s’embrasser, ils se dirigent vers la chambre. Mon amoureux ne semble pas vouloir suivre cette directive mais il frotte sa tête contre ma poitrine, agaçant de son nez un de mes tétons et grattouillant mon cou avec sa barbe. Je tire doucement ses cheveux en représailles. Il sort alors les mains de sous mon t-shirt et se redresse sur les genoux, forçant mes bras à s’écarter à nouveau. Je stoppe une nouvelle fois ma lecture, en le regardant. Sans me quitter des yeux, il fait passer son sweat par-dessus sa tête, agrippe l'accoudoir de chaque côté de ma tête et m’ordonne : “Lis, Lira, ne t’arrête pas”. De ses bras, il se retient pour ne pas m’écraser et colle son torse au mien, plongeant la tête dans mon cou, suivant ma voix qui indique que l’échange de baiser à repris mais à la différence des joues glabres du protagoniste, les poils ornant le menton et les joues de mon héro viennent chatouiller et agacer ma peau. Alors que l’homme de mon livre se met à lécher le torse de sa compagne, Raphäel grogne, et se jette sur mes lèvres, me faisant grogner à mon tour. Il se remet sur ses pieds et sans que je ne le quitte des yeux, va baisser complètement les volets. Il revient vers moi, non sans m’avoir une nouvelle fois ordonner de lire, en ajoutant :
— Enlève mon t-shirt d’abord, moi aussi je veux pouvoir lécher la moindre parcelle de ton corps, reprenant ainsi les mots que je viens d’énoncer.
Sans rompre notre contact visuel, je pose le livre, agrippe le bas de mon pyjama et le fait passer par-dessus ma tête. Me voilà donc nue sur le canapé, sous son regard bouillant. Je reprends mon roman d’une main et attend que mon amant reprenne sa place contre mon corps. Il s’allonge de tout son long, ses bras de chaque côté de mon buste et alors que je décris comment Monsieur prend soin des seins de madame, Raphaël fait de même, embrassant, mordillant et léchant ma propre poitrine. Ma lecture est maintenant ponctuée de soupirs. Rapidement, les bouches entament une lente descente, faisant un arrêt pour chatouiller le nombril, puis la peau juste en dessous pour finalement venir souffler sur une zone bien plus sensible. Je vois alors mon amant baisser une main et lever son bassin pour replacer son érection et être plus à son aise. D’une caresse, il vient placer sa main sous mon genou pour déplacer ma jambe, de façon à faire pendre mon mollet en dehors du canapé. De la même façon, il vient placer mon autre genou sur son épaule et embrasse mes cuisses, frottant à nouveau sa barbe sur ma peau, à présent recouverte de chair de poule. Alors que dans mon récit, l'homme est déjà en train de dévorer le sexe de sa partenaire, le mien ne fait que l’effleurer, le survoler et simplement me rendre folle. Interrompant ma lecture, je grogne :
— Raphaël !
— Oui, Hélira d'amour ?, répond-t-il en soufflant innocemment sur mon sexe trempé, les yeux rivés au mien.
Je grogne à nouveau en laissant tomber ma tête sur l'accoudoir derrière moi.
— Tu as arrêté de lire, trésor, souffle mon amant, toujours au même endroit.
Je relève la tête, regarde ce visage sur lequel trône un sourire de chenapan puis, après un soupir faussement agacé, reprend ma lecture. Quant à lui, il reprend son petit jeu, ajoutant ses doigts à sa langue. Dans mon livre, c’est au tour de madame de prendre les devants en arrivant à attraper le sexe bandé de son amant, qui la laisse reprendre le dessus. Je m’apprête à suivre les geste de l’héroïne et commence me redresser mais Raphaël m’en empêche en plaquant ses mains sur mon bassin et en mettant enfin un coup de langue appuyé de bas en haut sur mon sexe. Je retombe sur le dos, mordant ma lèvre du bas entre mes dents. Mon homme grogne un rapide “Lis !” avant de reprendre sa besogne, à savoir user de sa bouche, soufflant, léchant, mordant et aspirant mon clitoris ou ma vulve tout entière. Tant bien que mal, j’essaye de continuer ma lecture, énonçant avec mal la fellation puis le 69 réalisé par les 2 personnages. Ma tâche se complique quand il se met à arrêter ses mouvements si j’arrête de lire. Le tension monte dans mon bas-ventre, je me tortille sous les assauts de mon partenaire et quand il pousse finalement 1 doigt en moi, je laisse tomber mon bras et le livre en travers de mon torse, les doigts de mon autre main plongés dans la chevelure de la tête entre mes cuisses. Sans ralentir la cadence de sa bouche, il plonge un second doigt puis un troisième et je ne cherche plus à lire quoique ce soit, juste à profiter du plaisir qu’il me procure. Alors que l’orgasme monte, je sers mes doigts sur sa tête et murmure son nom, inlassablement. Mais alors que les muscles de mon vagin commence à se serrer en prévision de l’orgasme si proche, mon démon dépose un dernier baiser sur mon sexe, retire ses doigts qu’il vient essuyer sur l’intérieur de ma cuisse. Sa bouche suit le même chemin, et je sens sa barbe humide et ses lèvres embrasser rapidement mes cuisses, mon bas-ventre, mon nombril, la vallée entre mes seins et finalement, mes lèvres. Alors que sa bouche prend possession de mes lèvres, je peux sentir mon excitation sur son visage, que je prends entre mes mains pour approfondir notre baiser. Je sens sa hampe dure bouger contre moi, et descends mes mains pour l’aider à se défaire de son jogging. Reposant son bassin sur le mien, je peux enfin sentir la peau chaude de son sexe dur contre le mien et je suis impatiente de le sentir en moi. Mon homme se recule pour reprendre son souffle, saisi mon roman et en parcours quelques lignes avant de dire à voix haute le passage qui l’intéresse, joignant le geste à la parole :
— "Alors qu’il l’embrassait, une main posée sur sa hanche, elle releva les genoux et le bassin, prête à le recevoir. Il poussa alors son gland à l’orée de son vagin et d’une poussée envahit son intimité."
Et alors que son membre bien réel envahit mon intimité, il jette le livre sur le côté et vient prendre possession de ma bouche. J’embrasse son visage puis mordille la peau tendre de son cou. Quand un va et vient plus brusque fait basculer ma tête en arrière, je plante mes talons dans ses fesses pour l’inciter à s’enfoncer plus profondément en moi. Son bas-ventre frotte contre le mien, excitant mon clitoris déjà gonflé et gorgé de désir grâce à sa bouche. Enfonçant mes ongles dans ses omoplates, mon bassin rejoint le sien, en réponse à ses mouvements. Nous ne sommes plus que soupire, sueur, morsure, baiser et plaisir. Bientôt, les parois de mon sexe recommencèrent à se serrer autour de son sexe, l’attirant plus loin en moi et alors que j’entends sa voix grave soupirer mon prénom, je lâche prise et contracte violemment mon vagin autour de lui, dans un orgasme puissant et libérateur. Je le sens accélérer de façon désordonnée avant de lui aussi gronder de plaisir dans mon cou, embrassant toute la peau à sa disposition puis d’un seul coup, il me mort un peu plus fort en s'immobilisant au plus profond de moi, où je sens pulser son sperme, réchauffant mon intérieur déjà bouillant. Je laisse tomber mes talons et le serre contre moi, respirant son odeur et le forçant à se détendre lui aussi, ce qu’il fait en m’écrasant de son poids. Mais alors qu’il commence à faire un geste pour se dégager, je resserre mes bras et mes jambes autour de lui et chuchote :
— Ne bouge pas, j’aime te sentir où tu es.
Il repose alors sa tête sous mon menton et d’une main, je rabat la couverture sur nous. Nous restons dans cette position le temps que nos respirations se calme. Doucement, je tire sur les cheveux dans sa nuque d’une main, de façon à pouvoir l’embrasser amoureusement. Il ouvre alors les yeux, la tempe posée contre mon épaule. Sa main vient caresser ma joue, et je lui souris. Il se redresse finalement sur un coude, et fait un mouvement pour sortir de moi. Je grimace comme à chaque qu’il quitte mon corps et il vient embrasser mon nez retroussé en me chuchotant :
— Moi non plus, j’aime pas ça.
Puis, il m'entraîne avec lui pour reprendre une position verticale. Je sens alors nos fluides mélangés couler le long de ma cuisse. Remarquant mon regard, il prend un mouchoir sur la table basse et s’agenouille, pour le faire remonter le long de ma jambe et faire disparaître la trace de nos ébats. Finalement, il se dirige vers la poubelle puis main dans la main, nous entraîne vers la salle de bain. Une fois devant la cabine de douche, je me penche pour ouvrir le jet et regarde l’eau couler quand je sens sa main sur ma fesse et entend sa voix, proche de mon oreille :
— Il n’y aurait pas une scène dans la douche dans ton bouquin des fois ?
Sans un mot, j’attrape sa main et le tire vers moi pour l’embrasser tout en le dirigeant vers la cabine. Puis, le poussant sous le jet, les mains caressant son torse, je le regarde en disant d’une voix rendue rauque par nos ébats :
— On a pas besoin d’un bouquin.
Je me jette sur ses lèvres et ses mains empoignent mes fesses pour me coller à lui et nous mettre tous les deux sous l’eau chaude. Je baisse alors une main entre nous pour empoigner sa verge et dit :
— On va écrire notre propre chapitre.
Firebisous,
Lhys
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